Ce réveil au milieu de la forêt a une saveur particulière. Nous sommes collés l’un à l’autre. Nos corps sont encore moites. Nous n’étions pas venus dans cette cabane depuis plusieurs semaines, plusieurs mois même.
Ce réveil au milieu de la forêt a une saveur particulière. Nous sommes collés l’un à l’autre. Nos corps sont encore moites. Nous n’étions pas venus dans cette cabane depuis plusieurs semaines, plusieurs mois même. Hier quand on s’est retrouvés dans ce petit café à quelques encablures du bureau, on s’est amusés de ne pas réussir à se dire aurevoir, de ne pas réussir à se quitter. Il fallait sûrement mieux en rire. Hier, quand je l’ai vue, j’ai tout de suite lu dans ses yeux le désir fou qui l’habitait. On s’est assis, on a commandé deux cafés, sans se parler. Ses cheveux noirs, bouclés, envahissaient son visage. Elle souriait. A peine 15 minutes plus tard, elle me proposait, pressée, de s’échapper d’ici, pour aller dans cette cabane qu’elle aime tant, au milieu de la fôret. Quelques kilomètres plus loin, on en poussait la porte grinçante en s’embrassant fougueusement, comme pour la première fois. On se jetait sur le matelas à même le sol et on faisait l’amour, comme pour la première fois. Le reste de la nuit, on l’a passé à discuter, à se caresser longuement, à s’embrasser, à se regarder. Puis on s’est endormis, bercés par le bruit du vent dans les arbres et des branches qui craquent.
Il est très tôt quand j’ouvre les yeux. Un faible rayon de soleil passe par la petite fenêtre et vient caresser sa peau. Elle est étendue sur le dos, son corps nu offert à mes yeux. Le drap qui porte l’humidité de la forêt, recouvre seulement sa jambe gauche. Je distingue ses hanches, son ventre, sa poitrine, son cou. Je contemple chaque partie de son corps dénudé. Je tente d’en distinguer les détails, malgré l’obscurité. Elle ouvre les yeux et me sourit tendrement avant de m’attirer à elle d’un geste franc. Elle embrasse mes lèvres, mes joues, mon cou, mes clavicules et laisse ses mains parcourir l’arrière de ma tête, mon dos, mes fesses. Instantanément, je sens mon sexe se dresser. Je m’écarte d’elle quelques secondes pour attraper mon jean et en ressort de la poche une petite fiole verte. Elle me regarde amusée et se retourne lentement. Me présentant cette fois l’arrière de son corps, ses épaules, ses reins, le bombé de ses fesses, ses cuisses. Je mets quelques gouttes de cette huile magique au creux de mes mains et entreprends de la masser. Une délicate odeur de chanvre s’invite. Je la masse, longuement, lentement. Mes mains glissent sur chaque centimètre de sa peau, jouent un ballet charnel, sensuel. Quand elles rejoignent le bas de son dos, je sens son bassin se relever légèrement, comme une invitation à m’attarder sur ses fesses. Ma langue rejoint mes mains. Et je lèche la surface de sa peau délicatement, je reconnais un goût de noisette, mes doigts s’agitent alors et viennent effleurer son entrejambe. Je l’entends gémir timidement. Son bassin se relève à nouveau. Ma langue s’invite là où étaient mes doigts, quelques secondes seulement. Puis plus longuement. Sur son sexe et juste à côté, dans le creux de son aine. Mes mains attrapent les deux côtés de son buste, je sens l’arrondi de sa poitrine, je m’aggrippe à elle et la lèche, avidement. La sensation de l’huile et l’odeur végétale décuplent nos sensations. Brusquement, elle se retourne, je me redresse, elle aussi, nous sommes assis l’un face à l’autre. Je lui souris, attrape à nouveau mon arme secrète et verse quelques gouttes d’huile dans sa main, puis dans la mienne. On se fixe, on ne se lâche pas du regard et on se caresse, mutuellement. Mes mains sur le haut de son corps, frôlent son cou, ses épaules, ses tétons, les siennes sont près de ma taille, du haut de mes cuisses. Nos respirations se font plus sonores. Assez vite, elle attrappe mon sexe et dans un va et vient rythmé et glissant, me fait venir, ses yeux plantés dans les miens. Elle sourit à son tour.
Je l’allonge alors sur le dos, mes mains scannent tout son corps, mes doigts lubrifiés s’invitent en elle. Puis ma langue. Puis ma langue et mes doigts, ensemble. Elle a toujours ce goût de noisette. Je la sens trembler de plaisir. Ma bouche s’agite sur son clitoris, deux de mes doigts tournicotent en elle, ressortent, rentrent à nouveau pour s’enfoncer un peu plus loin. Elle repousse ma tête pour reprendre son souffle. Et dans la même seconde la ramène à son entrejambe. Je continue de la lêcher. Plus intensément. Elle exulte de plaisir, tremblante.
L’instant d’après nous sommes allongés, presque à la perpendiculaire. Ma tête près de ses hanches. De légers soubresauts traversent encore son corps huilé, brillant. Je ferme les yeux. Le bruit de la forêt qui nous entoure me transporte. Nos respirations s’apaisent. Nous ne parlons pas, nous restons là, sans se toucher, l’un près de l’autre. Au bout de quelques minutes, elle attrape le draps et la couverture tombés sur le sol et la pose sur nos corps refroidis. Je viens nicher mon visage au creux de son cou. Nous restons encore là de longues minutes. Les oiseaux chantent à l’extérieur, le rayon de soleil de mon réveil s’intensifie et vient inonder la pièce. Tout est calme, tout est serein. Nous nous endormons là, comme pour la première fois et pour la dernière fois.
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